"J’ai toujours eu à cœur d’expliquer aux patients ce que je faisais et pourquoi je le faisais, en prenant le temps de les rassurer"
Partons à la rencontre des Femmes et des Hommes d’Inicea ! Découvrez ces héros du quotidien qui à travers leur profession, vivent une véritable passion : celle d’aider les autres.
Georges est le cadre de santé du pôle « troubles des conduites alimentaires » (TCA) de la Clinique des Vallées. Entre deux visites de patients à son bureau, il partage avec nous des moments marquants de son histoire.
Quel est votre parcours ?
Après l’obtention de mon diplôme d’infirmier d’état en 2004, je me suis dirigé vers un service de chirurgie polyvalente. Je n’ai jamais eu de coup de cœur particulier pour la psychiatrie, mais j’ai toujours eu à cœur d’expliquer aux patients ce que je faisais et pourquoi je le faisais, en prenant le temps de les rassurer pour qu’ils vivent chaque acte au mieux. On m’a d’ailleurs souvent reproché de prendre trop de temps pour faire mes soins !
Entre 2008 et 2012, j’ai travaillé en intérim : 4 ans de découvertes et d’exercices dans des environnements particulièrement variés (des campagnes de prévention sur des chantiers de construction, aux blocs chirurgicaux). Puis, je me suis expatrié au Canada, où j’ai exercé le métier d’infirmier et d’assistant de nuit, en service de chirurgie et médecine polyvalente. A ce moment-là, j’ai pu découvrir le management d’équipe.
Cette profession m’a ensuite ouvert les portes des Antilles où j’ai travaillé dans un service de psychiatrie à l’hôpital Louis-Constant Flemming. C’était ma première longue expérience dans cette spécialité, ici mêlant l’ethnopsychiatrie, l’Histoire et la proximité, sur une île où tout le monde se croise facilement. C’est au retour de ce voyage antillais que j’ai postulé à la Clinique de Vallées, à un poste d’infirmier coordinateur en service de psychiatrie générale.
J’y suis encore aujourd’hui, avec un statut qui a évolué en début d’année 2020 !
Parlez-nous de votre poste actuel
Je suis le cadre de santé du pôle dédié aux TCA de la Clinique des Vallées. Depuis mon expérience au Canada, je voulais évoluer dans le management d’un service. J’ai trop souvent vu des collègues vivant avec un mal-être au travail et des patients ne bénéficiant pas de conditions d’hospitalisations optimales.
Je voulais apporter mon écoute et mon expertise pour améliorer la qualité de vie des patients et des soignants. Inicea m’a permis cette évolution. Je peux aujourd’hui soutenir le service dans cette période sanitaire particulièrement insécurisante que nous vivons.
Le pôle TCA accueille des patients, principalement des patientes, qui ont un besoin fondamental de rassurance, d’encadrement et de bienveillance. La cohésion d’équipe est indispensable pour ces accompagnements. Mon rôle est de la conserver et la développer, en assurant une sécurité pour tous et un environnement stimulant. J’aime particulièrement les temps de synthèses médicales ou de réunions d’équipes durant lesquels nous mettons l’accent ensemble sur un sujet spécifique pour décider du meilleur chemin à suivre.
Justement, qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
C’est une bonne question ! Il est difficile de résumer ce qui me plaît dans ce métier à un seul élément, mais je dirai l’ensemble du processus de réflexion, de création et de réajustement de projets permettant une amélioration de la qualité de vie aux travail des soignants et une meilleure hospitalisation aux patients. Ça me fait bien sûr toujours plaisir de refaire ponctuellement un soin technique ou un entretien infirmier.
Et en trois mots ?
Il y en aura peut-être un peu plus, mais le cadre en psychiatrie est… personnalisable, alors je dirais la bienveillance envers soi et l’autre, l’équité et la motivation. Et le sourire, ça fait 4 mots mais c’est important.
Autour d’un thé avec Georges
Quel est le dernier livre que vous avez lu ? « La voie de l’Archer » de Paulo Coelho.
Votre film préféré ? « Pink Floyd : The Wall » de Alan Parker. Adolescent, j’ai dû le regarder (ou l’écouter) une fois par jour au moins et pendant plusieurs mois.
Et en musique alors, vous écoutez quoi à part Pink Floyd ? C’est là que je pourrais perdre beaucoup de temps à en discuter, mais je ne citerai que les Foo Fighters, Radiohead, Tool et Ultra Vomit tiens, faisons ça.
Plage ou montagne ? Montagne, sans hésiter, et s’il y a un petit lac avec je suis preneur !
Si vous pouviez faire un vœu ? Au vue de l’actualité, je demanderai naïvement la fin de la pandémie.